Évoluer durablement

Relever le défi
de la transition écologique

Peu émetteur de pollution, sûr, outil de désaturation des routes et avec une capacité de pénétration inégalée en milieu urbain, le transport fluvial propose une offre logistique et de loisir bas carbone inégalée.

Dans une logique d’amélioration continue, le transport fluvial évolue sans cesse pour réduire son empreinte environnementale.

Par le simple jeu du report modal de la route au fleuve, le transport fluvial permet de diviser par 4 les émissions de CO2 à la tonne transportée.

Le bilan écologique du transport fluvial progresse : le passage en 2011 du fioul domestique à 1000 PPM de soufre a entraîné la nécessité de passer au gazole non routier désoufré ; le passage des moteurs fluviaux au règlement EMNR en 2017 (CO -30%, HC (imbrûlés) & NOx -72%, -97% pour les particules (en masse) pour les plus gros moteurs).

Des mesures complémentaires passent par le branchement à quai des unités fluviales, par l’extension des unités fluviales multi-lots, par le recours à l’éco-conduite pour améliorer l’efficacité énergétique laquelle suppose aussi le développement plus complet des systèmes d’information fluviaux. Concernant les pollutions non gazeuses (huiles, déchets de cargaison) en 2009 une convention internationale sur l’obligation de la collecte de déchets et d’eaux usées (CDNI) a été ratifiée.

Établis pour une durée de trois ans, les engagements pour la croissance verte ont un double objectif :

  • Lever les freins identifiés par les acteurs économiques, et notamment ceux liés à l’innovation pour la transition écologique ;
  • Valoriser les projets pionniers innovants en matière d’économie circulaire pour en assurer la diffusion à l’ensemble de la filière concernée.

Les engagements pour la croissance verte, qui ne sont pas un instrument financier, sont complémentaires des aides financières classiques de l’État. Ils n’ont pas pour vocation d’accorder des dérogations ou des exemptions, mais de clarifier l’interprétation de textes réglementaires ou d’en faciliter l’application : dans les engagements pour la croissance verte on travaille à droit constant dans le respect des textes en vigueur au niveau national ou européen.

E2F signera en 2021 avec les autres parties prenantes un document appelé « Engagements pour la croissance verte ».

E2F conduit avec les autres parties prenantes un travail pour rassembler les connaissances et outils nécessaires pour préparer la transition écologique du secteur fluvial qui passe par deux étapes : un état des lieux préalable (état des flottes, des motorisations, émissions polluantes, dispositifs de financement…) ainsi que l’élaboration d’une feuille de route de transition énergétique du secteur fluvial (trajectoires d’évolution des émissions, meilleure intégration du fluvial dans les programmes globaux de transition énergétique…).

Cette transition passe aussi par la mise en place d’outils financiers et fiscaux de soutien au renouvellement de la flotte.

E2F souhaite mettre en œuvre un dispositif d’engagements volontaires de la filière fluviale en 2021 / 2022, destiné à aider chaque entreprise dans son plan de progrès. L’amélioration de la performance environnementale du secteur fluvial est un enjeu important que partagent E2F et l’ADEME dans le cadre de la transition écologique du secteur des transports. Le retour d’expérience relatif à « Objectif CO2 » mis en place depuis plusieurs années dans le transport de marchandises et plus globalement au programme « Engagement Volontaire pour l’Environnement » montre que les dispositifs d’engagements volontaires ont fait leurs preuves dans la filière du transport routier de marchandises et de voyageurs.