COVID-19 : Coup d’arrêt à l’activité du tourisme fluvial

Le secteur du tourisme fluvial subit depuis un an et demi les répercussions liées aux crises sociales successives qui ont touché le pays sur les différents spots touristiques français : le mouvement des gilets jaunes, et depuis décembre 2019 les grèves et manifestations liés à la réforme des retraites.

La crise du Coronavirus surajoute aux événements précédents et provoque annulations en cascade sur les différents segments de marché (promenade simple, promenade avec restauration, privatisation événementielle, croisière avec hébergement) et arrêts purs et simples des réservations pour les semaines à venir (y compris la saison haute de juillet / août).

A court terme, la profession demande donc aux pouvoirs publics et à leurs établissements publics des mesures de soutiens spécifiques, considérant que compte-tenu de la durée et de l’ampleur de la crise d’une part mais également de la répétition des événements, les mesures habituelles prises dans le cadre de la cellule de continuité économiques sont insuffisantes à pallier les conséquences d’ores et déjà avérées et prévisibles de la situation :

• Péages ;

• Redevances d’occupation.

L’échelle de temps en termes d’impact économique direct (chiffre d’affaires) est de l’ordre d’une année compte-tenu de l’effet de cascade de l’épidémie au plan mondial, les séquences s’enchainant pays par pays de mois en mois.

L’échelle de temps en termes de soutien au financement des entreprises est de l’ordre de 18 mois à deux ans compte-tenu du ré étalement des crédits qui sera rendu nécessaire par une année quasiment blanche (dans le pire des scénarios).